Méditation

JUIN 2025

Les Juifs et les Arabes peuvent-ils coexister ?

Saviez-vous que plus de deux millions d’Arabes israéliens vivent en Israël ? Ils vivent en tant que citoyens égaux en Israël. Ils ont le droit de vote, peuvent devenir juges à la Cour suprême, médecins, policiers, et tous les droits dont je dispose, brisant ainsi le mythe de l’apartheid.

Ils ne sont pas tenus de servir dans l’armée israélienne. Cependant, plusieurs se portent volontaires.

La population arabe vivant en Israël n’inclut pas les communautés arabes de Judée-Samara (Cisjordanie). Ce segment est sous l’autorité de l’Autorité palestinienne. Cette séparation a été instaurée par les accords d’Oslo, qui ont divisé la zone entre la zone A (zones civiles et sécuritaires contrôlées par l’AP), la zone B (contrôle civil palestinien, mais contrôle sécuritaire israélo-palestinien partagé) et la zone C (contrôle civil et sécuritaire israélien).

Gaza était initialement divisée sous différents contrôles civils et sécuritaires, mais en 2005, elle a été entièrement confiée à l’Autorité palestinienne. À cette occasion, toutes les communautés juives de Gaza ont été expulsées de la zone. Peu de temps après, le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza.

Voilà donc le scénario politique actuel. Plusieurs propositions territoriales ont été faites à l’Autorité palestinienne en échange de la paix. À trois reprises, Israël a proposé jusqu’à 97 % de la Cisjordanie et même des parties de Jérusalem, mais ces propositions ont été rejetées.

Malgré cette situation politique, la guerre et certaines difficultés locales, nous avons trouvé de nombreux amis formidables au sein des communautés arabes. Certains sont pour moi des héros.

Prenons l’exemple de Yosef Hadad, journaliste arabe israélien travaillant pour ILTV (agence de presse anglophone en Israël). Il a défendu avec courage, Israël sur toutes sortes de chaînes de médias arabes et sur les réseaux sociaux pendant cette période de guerre. Il prône la coexistence pacifique entre les communautés. Cette semaine, nous avons eu l’honneur de l’accueillir comme intervenant à Tibériade lors d’un événement organisé avec la municipalité de Tibériade.

Esaïe parle d’une prophétie particulière. Vous avez peut-être entendu parler de l’autoroute d’Esaïe 19 ?

En ce jour-là, il y aura une route d’Égypte en Assyrie ; l’Assyrie viendra en Égypte, et l’Égypte en Assyrie ; et les Égyptiens se prosterneront avec les Assyriens. En ce jour-là, Israël sera le troisième avec l’Égypte et l’Assyrie, une bénédiction au milieu de la terre. L’Éternel des armées l’a béni, en disant : « Bénis soient l’Égypte, mon peuple, et l’Assyrie, ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage. » (Ésaïe 19:21-25)
Je ne sais pas quand cela se produira, ni à quoi cela ressemblera exactement. Cependant, si c’est une bénédiction, alors ce doit être une bonne chose. Les accords d’Abraham en font-ils partie ? Pas sûr. Cependant, je prie pour que l’autoroute transcende la politique. Finies la haine. Finies les disputes. Et que nous puissions être de bons voisins, servant ensemble le Dieu d’Israël.

Au fil des ans, nous sommes très honorés d’avoir lancé, avec nos partenaires, une académie pré-militaire pour les jeunes arabophones et hébréophones, afin qu’ils s’entraînent ensemble et offrent des bourses d’études supérieures à certains Arabes galiléens dans le besoin, et même des coupons d’alimentation pour leurs communautés. Nombre d’entre eux ont perdu leur emploi et sont en crise financière, même avant la guerre. Bien que notre mandat soit l’aide à l’Aliyah, nous nous surpassons pour apporter tout notre soutien aux communautés locales dans le besoin, qu’elles soient arabophones ou hébréophones.
En bref, je crois que l’autoroute d’Esaïe 19 deviendra un jour notre réalité, et que nos voisins seront bénis comme ils béniront Israël, lumière glorieuse pour le monde.

Avec Dieu, rien n’est impossible.
Source l’ARC